FLOTS FLUX FLOUS
L’objectif de ces ateliers est avant tout de créer une situation
pour une expérience sensible. De la même façon que j’écris
souvent sans avoir en tête une idée précise de ce qui pourrait émerger, il me semble intéressant de donner à découvrir l’écriture par l’écriture, et d’apprendre du geste d’écrire
comme nous apprenons d’autres gestes ordinaires de l’existence. Proposer une relation à l’écriture la plus désacralisée
possible permet d’essayer de s’approcher du geste d’écrire
comme on s’approche d’un geste commun, prosaïque et de
court-circuiter des attendus ou préjugés de ce que serait la
bonne forme, la belle forme.
S’éloigner d’une exigence de perfection, des impératifs de bien faire ou de la peur de mal faire constituent ainsi le socle de mes propositions. Le but premier est de s’autoriser à faire par soi-même, comme ça vient, pour découvrir qu’on peut le faire, et que c’est déjà énorme de sentir les possibilités que cette pratique peut donner à lire.
Le déroulé des ateliers alterne entre temps d’écriture et temps de lecture. Les temps de lecture des textes écrits par les participant·es s’échelonnent au fur et à mesure de la séance. Ils se font à voix haute avec le reste du groupe et font par- tie intégrante du procédé, sans pour autant être obligatoires. Ils sont à mes yeux au moins aussi importants, si ce n’est plus, que l’écriture en tant que telle. Ils constituent un moment privilégié pour recevoir ce que les autres participant·es ont écrit et prendre conscience de la diversité des chemins possibles à partir d’une même proposition. Ils sont ainsi la source d’échos, de contrepoints et de discussions multiples qui vont ensuite décomplexer la pratique et la nourrir. Ce sont souvent ces temps de lecture qui créent la concordance et l’écoute indispensables pour aborder progressivement différents modes d’écriture, et laisser place à l’expression de multiples registres au fil des tentatives et explorations.
Des écrits de Laura Vazquez, Thierry Metz, Georges Pérec, Julien Gracq, Leslie Kaplan, Ito Naga, Gherasim Luca, Julien Maret, Italo Calvino, Camille Readman Prud’homme et quelques autres font régulièrement partie des sources retenues pour alimenter le lot des textes d’appui que je propose en ateliers.
S’éloigner d’une exigence de perfection, des impératifs de bien faire ou de la peur de mal faire constituent ainsi le socle de mes propositions. Le but premier est de s’autoriser à faire par soi-même, comme ça vient, pour découvrir qu’on peut le faire, et que c’est déjà énorme de sentir les possibilités que cette pratique peut donner à lire.
Le déroulé des ateliers alterne entre temps d’écriture et temps de lecture. Les temps de lecture des textes écrits par les participant·es s’échelonnent au fur et à mesure de la séance. Ils se font à voix haute avec le reste du groupe et font par- tie intégrante du procédé, sans pour autant être obligatoires. Ils sont à mes yeux au moins aussi importants, si ce n’est plus, que l’écriture en tant que telle. Ils constituent un moment privilégié pour recevoir ce que les autres participant·es ont écrit et prendre conscience de la diversité des chemins possibles à partir d’une même proposition. Ils sont ainsi la source d’échos, de contrepoints et de discussions multiples qui vont ensuite décomplexer la pratique et la nourrir. Ce sont souvent ces temps de lecture qui créent la concordance et l’écoute indispensables pour aborder progressivement différents modes d’écriture, et laisser place à l’expression de multiples registres au fil des tentatives et explorations.
Des écrits de Laura Vazquez, Thierry Metz, Georges Pérec, Julien Gracq, Leslie Kaplan, Ito Naga, Gherasim Luca, Julien Maret, Italo Calvino, Camille Readman Prud’homme et quelques autres font régulièrement partie des sources retenues pour alimenter le lot des textes d’appui que je propose en ateliers.
Les ateliers de médiations FLOTS FLUX FLOUS accompagne le spectacle FLOTS FLUX FLOUS, création qui débutera en 2025